• 検索結果がありません。

1 – Introduction Le probl`eme `a ´etudier est le suivant: (1

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

シェア "1 – Introduction Le probl`eme `a ´etudier est le suivant: (1"

Copied!
23
0
0

読み込み中.... (全文を見る)

全文

(1)

LIMITE DE MODELES DE FLUIDES COMPRESSIBLES

H. Bessaih

Presented by H. Beir˜ao da Veiga

Abstract:We study in this paper the behaviour of the solution of the compressible Navier-Stokes equations for low Mach number and incompressible initial data are shown to be close to corresponding solutions of the equations for incompressible flow.

1 – Introduction

Le probl`eme `a ´etudier est le suivant:

(1)

ρ( ˙v+ (v· ∇)v−b) =−∇p+µ∆v+β∇divv dansQT,

˙

ρ+ div(ρ v) = 0 dansQT,

v= 0 sur ΣT,

v(0) =v0 dans Ω,

ρ(0) =ρ0 dans Ω ,

o`u QT = (0, T) ×Ω, Ω est un ouvert born´e r´egulier de IR3 de fronti`ere Γ, ΣT = (0, T)×∂Ω. Le syst`eme (1) d´ecrit le mouvement d’un fluide compress- ible visqueux. Dans (1) v est la vitesse du fluide, ρ est la densit´e du fluide, bla force ext´erieure au fluide,p(ρ) est la pression. β = (ξ+ 1/3µ) o`uµ etξ sont les coefficients de viscosit´e v´erifiant queµ >0 etξ ≥0.

Ici

(v· ∇)v= X3 i=1

vi

∂v

∂xi

, v˙= ∂v

∂t, ρ˙= ∂ρ

∂t .

Received: November 18, 1994; Revised: March 7, 1995.

Keywords: Navier-Stokes equations, Mach number, compressibility.

(2)

On pose

ρ= 1

|Ω| Z

ρ0(x)dx , (2)

(|Ω|est la mesure de Ω)

ρ=σ+ρ , (3)

m= min

x∈Ω

ρ0(x), (4)

M = max

x∈Ω

ρ0(x) . (5)

Il est ´evident que

0< m≤ρ≤M .

On utilise les espaces fonctionelles suivants: Hs(Ω), Lp((0, T);Hs(Ω)), Lp(Ω) muni des normes not´ees respectivementk · ks, [·]p,s,T,k · kLp,p∈IN, 1≤p≤ ∞, s ∈ IN, 0 < T ≤ ∞. On prend en consid´eration une famile de pressions pλ index´ees parλ, v´erifiant: pλ(ρ)>0,pλ ∈C3(I),

(6) sup

ξ∈I(ρ)|p00λ(ξ)|+ sup

ξ∈I(ρ)|p000λ(ξ)| ≤c1kλ , o`uI(ρ) = [ρ−l, ρ+l], 0< l≤ρ/2.

On pose

(7) kλ =p0λ(ρ) .

Notre travail consiste `a ´etudier le comportement de la solution (vλ, ρλ) avec la loi d’´etatpλlorsqueλtend vers l’infini: c’est-`a-dire prouver que pour ces mod`eles, l’approximation d’incompressibilit´e est math´ematiquement justifi´ee. Notons que cela ne peut se faire que pour des donn´ees initiales et une force ext´erieure assez petites. Cette question a ´et´e abord´ee par diff´erents auteurs; Klainerman-Majda [15] en 1979 ont montr´e la convergence de la solution locale (vλ, ρλ), (avec la force ext´erieureb nulle) quand λ tend vers l’infini et ce pour une relationpλ(ρ) particuli`erepλ(ρ) =λ2p(ρ). A. Lagha [10] en 1979 a montr´e la convergence de la solution globale (vλ, ρλ) pour une loi d’´etat lin´eairepλ(ρ) =λ(ρ−ρ) (avec la force ext´erieure nulle). H. Beir˜ao da Veiga [2], [3], en 1987 a prouv´e la convergence de la solution d’un probl`eme stationnaire et compressible pour de diff´erents mod`eles pλ(ρ). Le probl`eme d’existence de solutions pour (1) a fait l’objet de beaucoup de travaux r´ecents. Matsumura-Nishida [12], [13], A. Valli [23], H. Fujita–Yashima [7], H. Beir˜ao da Veiga [2], [3], M. Padula [18] ainsi que R. Temam [21] pour le

(3)

probl`eme incompressible. Notre travail s’inspire de celui de A. Valli [23] pour l’obtention d’estimations sur les inconnuesvλ etρλ du probl`eme compressible et de celui de H. Beir˜ao da Veiga [2], [3] pour l’expression de la compressibilit´e. (3) et (7) donnent

(8) p0λλ) =p0λλ+ρ) =kλ−wλλ) , wλ(0) = 0.

La condition (6) entraine donc

kwλλ)ks ≤c2kλλks, 0≤s≤2, (9)

kw˙λλ)k0 =c3kλkσ˙λk0 . (10)

λ´etant l’inverse du nombre de Mach,kλ devra v´erifier la relation kλλ→∞ ∞ .

En utilisant les relations (3), (7) et (8), le probl`eme (1) sera re´ecrit sous la forme suivante

(11)

ρλ( ˙vλ+ (vλ· ∇)vλ−b) +kλ∇σλ=

=wλλ)∇σλ+µ∆vλ+β∇divvλ dans QT,

˙

σλ+vλ· ∇σλλdivvλ+ρdivvλ= 0 dansQT,

vλ = 0 sur ΣT,

vλ|t=0=vλ0(x) dans Ω,

σλ|t=0λ0(x) dans Ω ,

o`uvλ0(x) =v0(x) +vλ(x), v´erifiant que kvλk0≤ c

λ et divv0 = 0 , c´etant une constante ind´ependante deλ.

2 – Estimations ind´ependantes de λ

2.1. Introduction

Pour ´etablir des estimations sur (vλ, ρλ) ind´ependantes deλ, on red´emontre l’existence de solutions pour (11). Ceci se fait en deux ´etapes: dans la premi`ere

(4)

(voir Valli [23]), on montre l’existence d’un T > 0 tel que (11) admette une unique solution (vλ, ρλ) sur (0, T)×Ω v´erifiant que

vλ∈L2((0, T);H3)∩C0((0, T);H2) ,

˙

vλ∈L2((0, T);H1)∩C0((0, T);L2) ,

ρλ ∈L2((0, T);H2), ρ˙λ ∈C0((0, T);H1) , o`u

T=f³Ω, ξ, µ, ρ, kλ,[b]∞,1,∞,[˙b]∞,−1,∞, D´ , verifiant

kv0λk22+kλλ0k22 ≤D .

Dans la seconde ´etape, on ´etablit des estimations a priori. On suppose que (11) admet une unique solution (vλ, ρλ) sur (0, T)×Ω (avecT positif quelconque) dans les espaces de fonctions sus-cit´es. On montre alors que si

kv0λk22+kλλ0k22 ≤D , alors

1

kλ kvλ(T)k22+kvλ(T)k21+kλλ(T)k22 ≤D . On applique les r´esultats de la premi`ere ´etape sur [T, T∗∗], o`u

T∗∗=f³Ω, ξ, µ, ρ, kλ,[b]∞,1,∞,[˙b]∞,−1,∞, D´ ,

ce qui donne T∗∗ = T. Les constantes ´etant ind´ependantes de λ, cela montre l’existence d’une solution (vλ, ρλ) de (11) uniformement born´ee dansH1(QT).

2.2. Existence locale

Th´eor`eme 2.2.1. SoientΩde classe C3,pλ ∈C3,

b∈L2loc(IR+;H1(Ω)), b˙∈L2loc(IR+;H−1(Ω)), vλ0 ∈H2(Ω)∩H01(Ω), ρ0λ ∈H2(Ω),

0< m≤ρ0λ(x)≤M sur Ω.

(5)

Alors il existe unT >0assez petit et une solution(vλ, ρλ)du probl`eme (11) sur (0, T)×Ωv´erifiant

vλ ∈L2((0, T);H3(Ω))∩C0((0, T);H2(Ω)) ,

˙

vλ ∈L2((0, T);H1(Ω))∩C0((0, T);L2(Ω)) ,

ρλ∈C0((0, T);H2(Ω)), ρ˙λ ∈C0((0, T);H1(Ω)), ρλ(t, x)>0 sur QT .

Preuve: Le r´esultat du Th´eor`eme 2.2.1 d’existence locale, est dˆu `a l’article de Beir˜ao da Veiga [4], o`u l’auteur montre l’existence d’une solution pour les

´equations d´ecrivant le mouvement d’un fluide non homog`ene visqueux incom- pressible en pr´esence de diffusion. On commencera par consid´erer les deux probl`emes suivants, le premier lin´eaire envλ

(12)

e

ρλλ+A vλ =F dansQT,

vλ = 0 dans ΣT,

vλ(0) =v0λ dans Ω,

o`uA=−µ∆−β∇div etF =−kλ∇σeλ+wλeλ)· ∇σeλ−ρeλ(vλ· ∇)vλeλ·bρeλ etF sont deux fonctions connues. Le second est lin´eaire enσλ

(13)

(σ˙λ+veλ· ∇σλλdivveλ = 0 dansQT,

σλ(0) =σ0λ sur Ω .

La r´esolution de (12) se fait par la m´ethode de continuit´e, celle de (13) se fait par la m´ethode des caract´eristiques (voir [23]). Puis la r´esolution locale de (11) se fait en utilisant le Th´eor`eme du point fixe de Schauder.

2.3. Premi`eres estimations a priori

On suppose l’existence d’un T, 0 < T ≤ ∞ pour lequel (vλ, ρλ) est solution du probl`eme (11) sur (0, T)·Ω, dans les classes de fonctions du Th´eor`eme 2.2.1.

On suppose que Ω est de classeC4 et ρ

2 ≤σλ(x, t) +ρ≤3ρ .

(6)

On d´efinit dansQT les deux syst`emes d’´equations suivants

λ+ρ) ˙vλ+Avλ+kλ∇σλ =

λ(b−(vλ· ∇)vλ) +wλλ)∇σλ dansQT,

vλ= 0 sur ΣT,

vλ(0) =vλ0 dans Ω,

(14)

(σ˙λ+ρdivvλ =−vλ∇σλ−σλdivvλ dansQT,

σλ(0) =σλ0 dans Ω.

(15)

Lemme 2.3.1. Il existe une constante c1 ind´ependante de λtelle que (16) ρ

2 d

dtkvλk20+kλ

2ρ d

dtkσλk20+µk∇vλk20+βkdivvλk20

≤c1

³kbk20+kλ2λk41+kvλk21kvλk23+kλλk21kv˙λk20

´ .

Preuve: On multiplie (14)1 par vλ et (15)1 par kρλσλ, on int`egre sur Ω et on fait la somme des deux ´equations. En int´egrant par parties le terme suivant

kλ

Z

vλ· ∇σλ =−kλ

Z

σλdivvλ ,

puis en utilisant (9) et l’estimation des autres termes, il en resultera sans difficult´e (16).

Lemme 2.3.2. Il existe une constante c2 ind´ependante de λtelle que (17) µkvλk23+kλ2λk22

≤c2

³kbk21+kλ2λk42+kvλk21kvλk23+k∇v˙λk20+kdivvλk22

´, et

(18) µkvλk23+kλλk22

≤c2³kbk21+kλ2λk42+kvλk21kvλk23+k∇v˙λk20+kdivvλk22

´.

Preuve: La preuve repose sur un lemme (voir Temam [20], page 33), qu’on appliquera sur le probl`eme (S) transform´e de (11)

(S)

−µ∆vλ+kλ∇σλ =wλλ)∇σλ+β∇divvλ

−ρλ( ˙vλ+ (vλ· ∇)vλ−b) dansQT, divvλ =−1ρ( ˙σλ+∇σλ·vλλdivvλ) dansQT,

vλ = 0 sur ΣT .

(7)

Cela donne

µkvλk23+k2λλk22≤c³kdivvλk22+kwλλ)∇σλk21+kρλbk21

+kρλtvλk21+kρλ(vλ∇)vλk21

´ .

En utilisantk · kL4 ≤ck · k1 et k · kL ≤ck · k2 et l’injection continue de H1(Ω) dansL2(Ω) pour le termekwλλ)∇σλk21, on obtient (17). Pour (18) on utilise que: ∃k0>0,kλ > k0 dans (17).

Lemme 2.3.3. Il existe une constante c3 ind´ependante de λtelle que

(19) µ d

dtk∇vλk20+β d

dtkdivvλk20+kAvλk20

≤c3

³kb˙k20+k2λλk41+kvλk21kvλk23+k∇v˙λk20+kσλk22kvλk20+kdivvλk21

´ .

Preuve: On multiplie (14)1 par Avλ, on int`egre sur Ω, on obtient l’´egalit´e suivante

ρ Z

λ·Avλ+kAvλk20= Z

σλλ·Avλ+kλ

Z

∇σλ·Avλ

+ Z

ρλ(b−(vλ· ∇)vλ)Avλ+ Z

wλλ)∇σλ·Avλ . Le premier terme de cette ´egalit´e s’estime comme suit,∃δ >0 et∃c >0 tels que:

¯¯

¯ Z

σλλ·Avλ¯¯¯≤ c

δkσλk22kv˙λk20+δkAvλk20 . Or

λk22 =kλ 1

kλλk22 , et comme∃k0 >0,kλ > k0, donc j’en d´eduis que

¯¯

¯ Z

σλλ·Avλ¯¯¯≤ c kλ

δ kσλk22kv˙λk20+δkAvλk20 . Le second terme de l’´egalit´e s’estime de la mani`ere suivante

kλ¯¯¯ Z

∇σλ·Avλ¯¯¯≤ c

δk2λλk21+δkAvλk20 .

En utilisant (17), puis (9) pour l’estimation des autres termes on obtient (19).

(8)

Lemme 2.3.4. On a l’in´egalit´e

(20) kλ

d

dtk∇σλk21

≤c4

³kbk21+kλ2λk42+k∇v˙λk20+kvλk21kvλk23+kdivvλk22

´+δkvλk23 ,

o`u δ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement et c4 est une con- stante (d´ependante deδ mais) ind´ependante deλ.

Preuve: On applique l’op´erateur∇`a l’´equation (15)1, on la multiple scalaire- ment parkλ. Puis on applique l’op´erateurD2 `a l’´equation (15)1, on la multiplie par kλD2σλ. On fait la somme des deux ´equations et on int`egre sur Ω. On utilisera (17) pour estimerk2λλk22 dans les int´egrales suivantes

ρ kλ

Z

∇divvλ· ∇σλ et ρ kλ

Z

D2divvλ·D2σλ . Puis des estimations des autres termes de l’´egalit´e, d´ecoule (20).

Lemme 2.3.5. On a l’in´egalit´e

(21) d

dt Z

λ·v˙λ·vλ) +kλkσ˙λk20+µ d

dtk∇vλk20+β d

dtkdivvλk20

≤c5

³kbk21+kb˙k20+k∇v˙λk20+kλλk22kvλk21+kv˙λk21kvλk21+kλkσ˙λk20kvλk21

+kvλk21kvλk23+kσ˙λk20kvλk21+kσλk22kvλk21+kvλk23λk20+δkvλk23

´,

o`u δ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement et c5 est une con- stante (d´ependante deδ mais) ind´ependante deλ.

Preuve: On multiplie l’´equation (15)1 par kλσ˙λ et on int`egre sur Ω, on obtient un terme gˆenant, `a savoir

ρ kλ Z

divvλ·σ˙λ ,

son estimation conduit `a un terme de la forme k2λkσ˙λk20 qui donne des estima- tions d´ependantes de la compressibilit´e. Pour l’´eliminer, on prend la d´eriv´ee par rapport au temps de (14)1, on multiplie par ρvλ et on les int`egre sur Ω puis on fait la somme avec la premi`ere ´equation. Utilisant l’in´egalit´e (9) ainsi que des int´egrations par parties pour l’estimation des autres termes on obtient (21).

(9)

Lemme 2.3.6. Il existe une constante c6 ind´ependante de λtelle que

(22) 1

2 d

dtk√ρλ·v˙λk20+kλ

2ρ d

dtkσ˙λk20+µk∇v˙λk20+βkdiv ˙vλk20

≤c6³kλkσ˙λk20kv˙λk21+kσ˙λk20λk22+kσ˙λk20kv˙λk21+kvλk23kvλk21+k2λkσ˙λk20λk22

+kλkσ˙λk20kvλk23+kvλk23kσ˙λk20+kvλk23kv˙λk20+kbk21+kb˙k20

´.

Preuve: On prend la d´eriv´ee en temps (respectivement) des ´equations (14)1 et (15)1 et on les multiplie par ˙vλ et kρλσ˙λ puis on int`egre sur Ω et on fait la somme des deux ´equations. En estimant chaque terme de l’´egalit´e on obtient (22).

Lemme 2.3.7. Il existe une constante c7 ind´ependante de λtelle que (23) d

dt[ϕ(t)]+ψ(t)≤c7ψ(t) (ϕ(t)+ϕ2(t))+c7³[b]2∞,1,∞+[˙b]2∞,2,∞´+kdivvλk22, o`u

ϕ(t) =a1kvλk20+a2k∇vλk20+a3kdivvλk20+a4k√ρλλk20

+a5kλλk20+a6kλk∇σλk21+a7kλkσ˙λk20+a8

Z

ρλλ·vλ , lesai (i= 1, ...,8), ´etant des constantes (pr´ecis´ees dans la preuve) et

ψ(t) =kvλk23+kλλk22+kv˙λk21+kλkσ˙λk20 .

Preuve: En faisant la somme des in´egalit´es (16), (18), (19), (20), (21), (22) multipli´ees respectivement par 4µ2, µ, µ, µ, µ, µ(21) + (2 +c2 +c3 +c4 +ci) (c’est-`a-dire 4m2(16) +µ(18) +µ(19) +µ(20) +µ(21) + (2 +c2+c3+c4+c5)(22)), on obtient

d dt

·

2ρkvλk20+2µ2

ρ kλλk20Z

ρλλ·vλ2k∇vλk20µβkdivvλk20+ +µkλk∇σλk21+1

2(2+c2+c3+c4+c5)k√ρλλk20+ 1

2ρ(2+c2+c3+c4+c5)kλkσ˙λk

¸ + +

·

3k∇vλk20+ 4µ2βkdivvλk20+µkλkσ˙λk20+µkAvλk20+

2kvλk23+µkλλk22+ 2µk∇v˙λk20+β(2 +c2+c3+c4+c5)kdiv ˙vλk20

¸

(10)

≤c7

·

kbk21+kb˙k20+kλλk22kvλk21+kv˙λk21kvλk21+kλkσ˙λk20kvλk21+ +kvλk21kvλk23+kλkσ˙λk20kvλk21+kλλk22kvλk21+kλkvλk23λk20+ +kλλk22kvλk20+kλ2λk42+kλkσ˙λk20kv˙λk21+kσ˙λk20λk22+kdivvλk22

¸ .

En posanta1 = 2µ2ρ,a22,a3 =β,a4= 12(2 +c2+c3+c4+c5),a5 = 2µ2 1ρ, a6 =µ,a7= 1(2 +c2+c3+c4+c5) et a8=µ, on obtient (23).

L’in´egalit´e (23) nous permet de montrer que si ϕ(0) est assez petit, ϕ(T) restera assez petit. On en d´eduira que la solution est prolongeable sur IR+. Pour obtenir cette in´egalit´e, on remarque que le seul terme gˆenant dans (23) estkdivvλk22. On le traite alors en particulier. Toutefois l’estimation directe de kdivvλk22 nous oblige `a estimer kσ˙λk22 et donc ne nous permet pas de boucler.

Pour parer `a cette difficult´e, on va faire un changement de cartes locales sur∂Ω, pour faire apparaˆıtre les d´eriv´ees normales et tangentielles de divvλ. Comme dans [23] les estimations de divvλ`a l’int´erieur de Ω et celles concenant ses d´eriv´ees tan- gentielles proviennent de la somme de (14)1 et (15)1 en y faisant des int´egrations par parties. Ainsi les termeskλ∇σλetρdivvλs’´eliminent. Par contre le probl`eme se posera pour les estimations des d´eriv´ees normales de divvλ.

3 – Estimation de kdivvλk22

3.1. Estimation de kdivvλk22 `a l’int´erieur de Ω Soit χ∈C0(Ω).

Lemme 3.1.1. On a l’in´egalit´e (24) 1

2 d

dtkχ0√ρλ∇vλk20+kλ

d

dtkχ0∇σλk20+µkχ0D2vλk20+βkχ0∇divvλk20

≤c8³kλkσ˙λk20kvλk23+kλkv˙λk20λk22+kλλk22kvλk21+kλλk21kvλk23

+kvλk21kvλk23+kλ2λk41+k∇vλk20+k∇v˙λk20+kbk21

´+δkvλk23+δ kλλk22 ,

o`u δ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement et c8 est une cons- tante (d´ependante deδ mais) ind´ependante de λ.

(11)

Preuve: On applique l’op´erateur ∂i respectivement aux ´equations (14)1 et (15)1, on fait leur produit scalaire respectivement avec χ0ivλ et kρλχ0

2iσλ, on int`egre sur Ω puis on fait la somme des deux ´equations. De l’estimation de chaque terme de l’´egalit´e en passant par l’utilisation de (18) on obtient (24).

Lemme 3.1.2. On a l’in´egalit´e (25) 1

2 d

dtkχ0√ρλD2vλk20+kλ

2ρ d

dtkχ0D2σλk20+µkχ0D2vλk20+βkχ0D2divvλk20

≤c9³kλkσ˙λk20kvλk23+kλkv˙λk21λk22+kλλk22kvλk23+kvλk21kvλk23

+k2λλk42+kvλk22+k∇v˙λk20+kbk21

´+δkvλk23+δ kλλk22 ,

o`u δ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement et c9 est une con- stante (d´ependante deδ mais) ind´ependante deλ.

Preuve: Le raisonnement analogue `a celui du lemme pr´ec´edent avec un ordre de d´erivation ´egal `a 2 nous conduit au lemme.

3.1.1. Estimation de kdivvλk22 sur ∂Ω

On proc´edera comme dans [23]. On choisit comme coordonn´ees isothermales λs(ψ, ϕ). On va couvrir ∂Ω par un nombre fini d’ouvertsWs tels que: Ws ⊂IR3 o`us= 1,2, .., N.

Tout ´el´ement x de Ws∩Ω peut s’´ecrire de la mani`ere suivante x= Λs(ψ, ϕ, r) =λs(ψ, ϕ) +r·n(λs(ψ, ϕ)),

o`u Λs est un diff´eomorphisme de classe C3 (pour r assez petit). On omettra dor´enavant l’indices. On choisit un syst`eme orthonorm´e (e1, e2, e3) tel que

e1 = λψ

|ψ|, e2 = λϕ

|ϕ|, e3 =e1∧e2 , o`uλϕ = ∂λ∂ϕψ = ∂λ

tψ. Soit J =JacΛ avec J ∈C2. On va r´eecrire le probl`eme (11) dans le nouveau syst`eme de coordonn´ees avec les notations suivantes

vλ→Vλ, ρλ →Rλ , σλ →Tλ, b→B , wλλ)→Wλ(Tλ) .

(12)

On noteraaki=aki(y) l’´el´ement (k, i) de la matice (JacΛ)−1 (JacΛ = (DjΛi)i,j, i, j= 1,2,3) etDk = ∂y

k,k= 1,2,3.

Dans le nouveau syst`eme Dτ (τ = 1,2) sera la d´eriv´ee tangentielle, etD3 sera la d´eriv´ee normale.

Dans (0, T)×U, (11) s’´ecrit

(26)

Rλ

hλj +Vλi(asi·DsVλj)−Bi+kλaki·DkTλ =

=kλWλ(Tλ)DkTλ+µakiDk(asiDsVλj) +βakiDk(asiDsVλj) , T˙λ+ρ asjDsVλj =−(akj·DkTλ)Vλj−Tλ(akiDkVλj),

Vλ|∂U = 0 , Vλ|t=0 =Vλ0 , Tλ|t=0 =Tλ0 . Soit χ∈C0−1(W)).

On utilisera au cours de nos calculs les relations (27)

Di(Jaij) = 0 j= 1,2,3 ,

χ DτVλ = 0 sur∂U, τ = 1,2 , χ DξDτVλ = 0 sur∂U, ξ, τ = 1,2, ainsi que

(28)

aki =eik , a1i·a3i= 0 , a2i·a3i= 0 .

(conditions d’orthogonalit´e)

Lemme 3.1.3. On a l’in´egalit´e (29) 1

2 d dt

Z

U

2Rλ|DτVλ|2+kλ

2ρ d dt

Z

U

2|DτTλ|2+ +c10

Z

U

2|DτDyVλ|2Z

U

2|Dτ(asiDsVλj)|2

≤c11³kλkσ˙λk20kvλk22+kλλk22kvλk21+kv˙λk21kvλk21+kλλk21kvλk23

+kvλk21kvλk23+k∇vλk20+k∇v˙λk20+kbk21

´+δkvλk23+δ kλλk22 . o`uδest un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement,c10etc11sont deux constantes ind´ependantes deλ(c11´etant d´ependante de δ).

(13)

Preuve: On applique l’op´erateur Dτ respectivement aux ´equations (26)1 et (26)2, on les multiplie respetivement par Jχ2DτVλj et kρλ2DτTλ, on int`egre surU puis on fait la somme des deux ´equations on obtient une ´egalit´e o`u apparaˆıt le terme suivant

µ Z

U

2asiDτDsVλj ·akiDτDkVλj . On pose

(bsk)s,k = (asi·aki)s,k =B = (jacΛ)−1(jacΛ)t.

Best definie positive (dˆu `a la nature de la transformation Λ qui respecte l’ellipti- cit´e), donc∃c10>0 tel que

µ Z

U

2bskDτDsVλj ·DτDkVλj ≤c10µ Z

U

2|DτDkVλ|2 . En utilisant (18) pour l’estimation des quatres termes on obtient (29).

Lemme 3.1.4. On a l’in´egalit´e (30) 1

2 d dt

Z

U

2Rλ|DτDξVλ|2+kλ

2ρ d dt

Z

U

2|DτDξTλ|2+ +c12

Z

U

2|DτDξDyVλ|2Z

U

2|DτDξ(akiDkVλj)|2

≤c13³kλkσ˙λk20kvλk23+kλλk22kvλk23+kvλk21kvλk23+kλλk22kv˙λk21

+kvλk22k∇v˙λk20+kλ2λk42kbk21

´+δkvλk23+δ kλλk22 ,

o`uδest un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement,c12etc13sont deux constantes ind´ependantes deλ(c13´etant d´ependante de δ).

Preuve: Le raisonnement est analogue au lemme pr´ec´edent en prenant des d´eriv´ees tangentielles d’ordre 2. En utilisant (27) et la relation suivante

µ Z

U

2asiDξDτDsVλj ·akiDξDτDkVλj ≤c12µ Z

U

2|DξDτDyVλj|2 on obtient (30).

On remarque que l’on ne peut pas trouver d’estimation sur les d´eriv´ees nor- males de divvλ par la m´ethode des deux lemmes pr´ec´edents. Ceci est dˆu au fait que les int´egrales de surfaces de divvλ ne s’annullent pas apr`es avoir int´egrer par parties. On va donc prendre la d´eriv´ee normale de (11)2 et faire le pro- duit scalaire de (11)1 parn(la normale ext´erieure `a ∂Ω) qui deviennent dans le

(14)

nouveau syst`eme comme suit

(31)

β D3(asiDsVλi) =−kλD3Tλ−µ(akiDk(asiDsVλ))·e3−Wλ(Tλ)·D3Rλ

−Rλ(∂tVλ+Vλi(asiDsVλi)−B)·e3 ,

D3tTλ =−ρ D3(akjDkVλj)−D3(aki·DkTλ)Vλj−akjDkTλ·D3Vλj

−D3Tλ(akjDkVλi)−Tλ·D3(akjDkVλi) . Lemme 3.1.5. On a l’in´egalit´e

(32) (µ+β) Z

U

2|D3(asiDsVλj)|2+kλ

d dt

Z

U

2|D3Tλ|2

≤c14 Z

U

2|DτDyVλ|2+c14³kλkvλk22λk21+kvλk21kvλk23+k∇vλk20+kbk20

+kλ2λk41+k∇v˙λk20

´+δkvλk23 ,

o`u δ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement et c14 est une con- stante (d´ependante deδ mais) ind´ependante deλ.

Preuve: On ajoute `a l’´equation (31)1 le terme µ Jχ2D3(asiDsVλj) et on la multipie par Jχ2D3(asiDsVλj). On multiplie (31)2 par kρλ2D3Tλ, on int`egre surU puis on fait la somme des deux ´equations. D’autre part on a

(33) (aki·Dk(asiDsVλ))·e3−D3(asiDsVλj) =

=a3i·a3iD3D3Vλ·e3+a3i(D3a3i)D3Vλ·e3+aτ i·Dτ(asiDsVλ)·e3

+a3i·D3(aτ i·DτVλ)·e3+a3iD3D3Vλi−(D3a3i)D3Vλi−D3(aτ i·DτVλi) . En utilisant (28) et (33) on obtient

(34) (aki·Dk(asiDsVλ))·e3−D3(asiDsVλj) =a3i(D3a3i)D3Vλ·e3+

+aτ i(Dτasi)DsVλ·e3+aτ i·aξiDξDτVλ·e3+a3i(D3(aτ i)DτVλ)·e3

−(D3a3i)D3Vλi−(D3aτ i)DτVλi−aτ iD3DτVλi), pourξ, τ = 1,2 . En utilisant (34) et en estimant chaque terme, on obtient (32).

Lemme 3.1.6. On a l’in´egalit´e (35) (µ+β)

Z

U

2|DξD3(asiDsVλj)|2+kλ

d dt

Z

U

2|DξD3Tλ|2

≤c15 Z

U

2|DξDτDyVλ|2+c16³kλλk22kv˙λk21+kλλk22kvλk23+kvλk22+kbk21

+kλ2λk42+k∇v˙λk20

´+δkvλk23 ,

(15)

o`uδ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement, c15 etc16 sont des constantes ind´ependantes deλ,c16´etant d´ependante de δ.

Preuve: Comme dans le lemme pr´ec´edent, l’´egalit´e (34) (c’est la mˆeme qunantit´e que (∆vλ·n−∇divvλ·n)) ne contient pas de d´eriv´ees normales d’ordre 2. On prend donc la d´eriv´ee tangentielleDξ respectivement des ´equations (34) et (31), on les multiplie respectivement par DξD3(asiDsVλi) et (kλ/ρ)DξD3Tλ

et on int`egre sur U puis on fait la somme des deux ´equations. On obtient une in´egalit´e o`u il faudra estimer chaque terme pour avoir (35).

Lemme 3.1.7. On a l’inn´egalit´e (36) (µ+β)

Z

U

2|D3D3(asiDsVλj)|2+kλ

2ρ d dt

Z

U

2|D3D3Tλ|2

≤c17 Z

U

2|DξD3DyVλ|2+c18³kλλk22kv˙λk21+kλλk22kvλk23+kvλk22+kbk21

+kλ2λk42+k∇v˙λk20

´+δkvλk23 ,

o`uδ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement, c17 etc18 sont des constantes ind´ependantes deλ,c18´etant d´ependante de δ.

Preuve: Le raisonnement est analogue au lemme pr´ec´edent, `a la diff´erence que l’on prend la d´eriv´ee normale D3 des ´equations (31) et (34) et qu’on les multiplie respectivement par D3D3(asiDsVλj) et (kλ/ρ)D3D3Tλ. En estimant chaque terme de l’´egalit´e, on obtient (36).

Lemme 3.1.8. On a l’in´egalit´e (37) (µ+β)

Z

U

2|DτDy2Vλ2| ≤c19 Z

U

2|DτDy(ajkDkVλj)|2+ +c20³kvλk21kvλk23+kbk21+k2λλk42+k∇v˙λk20

´+δkvλk23+δ kλλk22 , o`uδ est un nombre positif qu’on peut choisir arbitrairement, c19 etc20 sont des constantes ind´ependantes deλ,c20´etant d´ependante de δ.

Preuve: On prend la d´eriv´ee Dξ respectivement de (31)1 et (32)2 et on les multiplie toutes les deux par χ, on obtient dans le nouveau syst`eme de cartes locales,

−µ∆((χ DτVλ) Λ−1) +kλ∇((χ DτTλ) Λ−1) =H dans (0, T)×U, ρdiv((χ DτVλ) Λ−1) =K dans (0, T)×U,

(χ DτVλ) Λ−1 = 0 sur (0, T)×∂U .

参照

関連したドキュメント

In this paper, we focus on the existence and some properties of disease-free and endemic equilibrium points of a SVEIRS model subject to an eventual constant regular vaccination

Sun, Optimal existence criteria for symmetric positive solutions to a singular three-point boundary value problem, Nonlinear Anal.. Webb, Positive solutions of some higher

[2] Agmon S., Douglis A., Nirenberg L., Estimates near the boundary for solutions of elliptic partial differential equations satisfying general boundary conditions, I, Comm..

For the three dimensional incompressible Navier-Stokes equations in the L p setting, the classical theories give existence of weak solutions for data in L 2 and mild solutions for

In this section we apply approximate solutions to obtain existence results for weak solutions of the initial-boundary value problem for Navier-Stokes- type

We use L ∞ estimates for the inverse Laplacian of the pressure introduced by Plotnikov, Sokolowski and Frehse, Goj, Steinhauer together with the nonlinear potential theory due to

This article is devoted to establishing the global existence and uniqueness of a mild solution of the modified Navier-Stokes equations with a small initial data in the critical

In [3] the authors review some results concerning the existence, uniqueness and regularity of reproductive and time periodic solutions of the Navier-Stokes equations and some