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Vol.16 , No.1(1967)107デュルト H 「Note sur l'origine de l'Anavalokitamurdhata (無見頂相)」

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(1)

Note

sur

l'origine

de

l'Anavalokitamurdhata

(無 見 頂 相)

Hubert

Durt

Il est souvent fait allusion dans la litterature du Grand Vehicule en (1)

chinois a une caracteristique particulierement remarquable du corps du

Buddha: l'invisible sommet du crane, wu jian ding xiang 無 見 頂 相. Ding xiang 頂 相, la marque du sommet du crane, est, avec rou ji 肉 髪, le chignon de chair, et ding gu 頂 骨, l'os du sommet du crane, l'une des traductions

habituelles d'usnisa (usnisa-sirsa, usnisa-siraskata), terme qui, en sanskrit bouddhique, a servi a designer la protuberance cranienne qui orne les representations du Buddha. De la, l'acception que wu jian ding xiang signifie une partie de la protuberance qu'on ne peut voir parce qu'elle emet un rayonnement trop lumineux. C'est en f onction de ce rapport avec l'usnisa, une des trente-deux marques du corps du Buddha, que wu jian ding xiang a ete classe parmi les quatre-vingt sous-marques dans les

(2)

textes de Prajnaparamita.

Cependant, l'etude de ces textes nous enseigne que le terme originel sanskrit de wu jian ding xiang, atteste tre's rarement, n'etait pas

adrstos-(3)

nisa mais anavalokitamurdhata, partie de la tete qui n'est pas vue de haut.

* Les references au Taisho Shinshu Daizokyo 大 正 新 修 大 藏 経 se font sous le

sigle T., celles aux textes pali se font a l'edition de la Pali Text Society. Pour la romanisation des termes sino-japonais, it a ete fait usage de la romanisation dite de Pekin.

(1) T. XII 365 p. 344 a 8-9, etc.

(2) T. VI 220 ccclxxxi p. 968 c 18-19, etc.

(3) Suvikrantavikramipariprccha prajnaparamita, ed. R. Hikata, Fukuoka 1958,

p. 114 (corr. a T. VII 220 dc p. 1106b 29: wu neng jian ding 無 能 見 頂).

Voir aussi Bodhisattvabhumi, ed. U. Wogihara, Tokyo 1930, p. 381-383 (corr. a T. XXX 1579 xlix p. 568 a 17-19, c 6).

(2)

(26) Note sur l'origine de l'Anavalokitamurdhata (H. Durt)

Quelques recherches dans les traditions concernant la tete du Buddha rap-portees par les biographies du Buddha, les textes canoniques du Bouddhisme ancien et l'archeologie nous ont emmene a supposer que l'anavalokitamur-dhata pourrait evoquer moins une incapacite qu'une interdiction de regarder de haut la fete du Buddha.

Quatre traditions mythologiques, d'origines tres differentes, semblent se rapporter a une puissance quasi-magique attachee a la tete du Buddha. Dans les trois premieres apparait la trace d'un interdit: personne ne peut surpasser la fete du Buddha. D'apres la quatrieme, rien de ce qui emane de cette tete ne peut s'abaisser jusqu'au sol.

I. L'ECLATEMENT DE LA TETE Dans plusieurs textes it est dit que celui qui ref userait de saluer le Buddha ou qui serait lui-meme salue par le Buddha aurait la fete brisee en sept morceaux. 11 s'agit donc d'une sanction punissant le coupable par ou it a peche: eclatemenf de la fete avec laquelle it a voulu dominer la fete du Buddha.

(4) La tradition la plus fameuse a ce sujet est celle du Mahavastu. Elle y figure trois fois: dans l'episode de la presentation du futur Buddha Sakya-muni nouveau-ne a la deesse Abhaya (M. II. p. 26), dans l'episode qui semble titre le doublet du precedent: la presentation du f utur Buddha Dipamkara a une deesse identique (M. I, p. 223), enfin, dans l'episode du retour a Kapilavastu du Buddha Sakyamuni apres son illumination, lorsqu'il se vit oblige de se promener dans les airs afin d'etre au-dessus des membres de son clan qui ne voulaient pas s'incliner devant lui (M. III, p. 114).

Le Fo ben xing ji jing 佛 本 行 集 経, qui abeaucoup de points communs

avec le Mahavastu, rapporte egalement le Ier episode: le salut de la deesse

Wu wei 無 畏 (sans crainte, abhaya) sous la menace d'avoir la tate brisee en (5)

sept (T. III 190 viii p. 692 a 11). Far contre, de nombreux autres textes rapportent la salutation de divinites claniques au Bodhisattva nouveau-ne

(6)

sans l'assortir de cette menace. Foucher a pane a ce propos de "regle de

(4) E. Senart ed., 3 vol., Paris 1882-1897.

(5) cf. E. Lamotte, Histoire du Bouddhisme indien, I, Louvain 1958, p. 741-743. (6) La vie du Bouddha, Paris 1949, p. 115-117.

(3)

Note sur l'origine de l'Anavalokitamurdhata (H. Durt) (27) bon voisinage entre les divinites de l'Inde". Selon lui, cette legende temoigne

(7)d

un esprit tres different de l'episode du Pseudo-Matthieu, frequemment represents dans l'imagerie du Moyen-age, ou it est dit que le Christ enf ant, fuyant en Egypte, fit se renverser a son entree les idoles d'un temple egyptien. Il y a cependant, dans le recit qui nous interesse ici, une allusion manif este a une confrontation hostile entre le Buddha et la divinite appar-tenant a l'ordre etabli.

Le Mahavastu a encore un echo dans la tradition indienne. La Nidana-katha, qui sert d'introduction au Commentaire des Jataka, rapporte egale-ment que la tete de celui que saluerait le nouveau-ne eclaterait en sept morceaux (J. I, p. 54), mais ne fait plus allusion a cette sanction dans le recit du passage du Buddha au dessus de la tete des membres de son clan ref usant de le saluer (J. I, p. 88). Dans le recit du salut apres la naissance, it n'est plus question, dans la Nidanakatha, de presentation a une divinite

(8) mais de la visite d'un ascete: Kaladevala, qui ne serait autre que l'Asita bien connu de la tradition pali et sanskrite. Un detail est commun aux deux textes: les pieds du nouveau-ne', que l'on s'efforce de faire saluer Abhaya dans le Mahavastu et Kaladevala dans la Nidanakatha, se mettent (9) d'eux-memes dans la position de recevoir le salut plutot que de l'eff ectuer. Ce qui epargne la tete des deux personnages.

La relation entre le ref us de reconnaitre la majeste du Buddha et le chatiment de la tete eclatee apparalt encore dans plusieurs textes: 10 Dans

(7) cite par E. Lamotte, Histoire..., p. 742.

(8) G. P. Malalasekera, Dictionary of Pali Proper Names, Londres 1960, I p. 208, s. v. Asita. Voir a ce sujet, J. W. De Jong, L'episode d'Asita dans le Lalitavistara, Asiatica, Festschrift F. Weller, Leipzig 1954, p. 312-325. (9) Mahavastu II, 26, 6-7: "Kumarasya pada pradurbhuta. Abhaya devi

Kuma-rasya murdhena padesu pranata." (Les pieds de l'enf ant (sont) apparus, la deesse Abhaya [s'est) inclinee de la tete aux pieds de l'enfant.)-Jataka I, 54, 25-26: "Bodhisattassa pada parivattitva taPasassa jatasu patitthahimsu." (Les pieds du Bodhisattva s'etant detournes, se poserent sur le chignon de l'ascete.)-L'accent est egalement mis sur le pied droit du Buddha dans le recit du Lalitavistara, ed. S. Lef man, Halle 1902, p. 118, corr. a T. III 187 iv 558 b 14.

(4)

-448-(28) Note sur l'origine de l'Anavalokitamurdhata (H. Durt)

1'Anguttara (IV p. 173), le Buddha explique a un brahmrtane qu'il n'a personne a saluer et qu'en outre it expose la personne qu'il saluerait a avoir la tete brisee en deux parties. Les versions chinoises correspondantes (T. 126 xl p. 679 b 17, 75 p. 882 b 4-5) comportent la mention : sept parties. Le me me recit apparait, sans mention des sept morceaux, daps le Vinaya (III p. 2) et dans son commentaire, la Samantapasadika, dont it existe une traduction

(10)

chinoise tres abregee. 2 Selon un texte identique d.ans le Digha (I p. 95)

et le Majjhima (I p. 231) et leurs correspondants chinois respectifs (T. I 1

xiii p. 83 a 18, 20 p. 260 b 19 et T. II 99 v p. 36 a 18, 125 xxx p. 716 a 9), le manque

de respect qui est menace d'un tel chatiment est le refus de repondre, apres

trois sommations, a une question raisonnable du Buddha. L'executeur du

chatiment y est presente comme Vajirapani (en chinois: Mi ji li shi 密 力 士, rathlete aux traces mysterieuses, Guhyaka Malla) qui, selon la

Sumahgala-(11)

vilasini (I p. 264) serait un nom de Sakka (Indra). 3 Le chatiment menace une autre forme d'insoumission dans le Digha (I p. 143): le refus d'approuver comme ayant ete bien dit ce qui a ete bien dit par le Buddha. 4 Encore dans le Digha (III p. 14-19), c'est l'outrecuidance de Patikaputta, qui con-voque le Buddha a une competition de prodiges magiques, qui meriterait la me me punition. La version chinoise corresponda.nte (T. I 1 xi 68a5-6) comporte la mention de sept parties. 5 Dans plus ieurs autres textes, le chatiment de l'eclatement de la tete en sept morceaux, qui semble avoir

(12) constitue un cliche, est entraine par d'autres forfaits.

(10) Le contraste habituel entre l'abondance du texte pali et la concision de la version chinoise est ici particulierement frappant: Sam. I, 131, 23-26: "Muddha pi tassa puggalassa rattipariyosane paripakasithila bhandanau vantapamuttatalaphalam iva givato pacchijjitva sahas'eva bhumiyam vipa-teyya'ti." (La tete de cet individu, a la fin de la nuit, ayant ete tranchee de son cou comme un fruit de palmier detache de: a tige et dont l'attache a cede par exces de maturation, se brise ensuite au sol.) T. XXIV, 1462 iv 699b24-25: "Si quelqu'un recoit mon salut, sa tete tombe a terre." (11) Voir a ce sujet, E. Lamotte, Vajrapani en Inde, Melanges P. Demieville

I, Paris 1966, p. 117-118.

(12) Calomnie: Ang. IV, 378 corr. a T. I 26 v 453 c 28, T. II 125 xxx 713 b 6, Dhammapada Ak. II, 180-Impurete: T. I 26 ix 478 c 20, 33 818 a 1, 34

(5)

Note sur l'origine de 1'Anavalokitamurdhata (H. Durt) (29) Nous ne connaissons pas de representation figuree du salut de la divinite au Bodhisattva nouveau-ne qui lui etait presente. Par contre, le passage du Buddha dans les airs, par dessus la tote des membres du clan Sakya,

(13)

a ete identifie plusieurs fois par Foucher.

II. LE SURVOL DU BUDDHA Nous avons vu que le Buddha pouvait

se promener au dessus de la fete d'autrui. Inversement, it semble qu'il soit impossible a quiconque de passer au dessus de la tefe du Buddha. 1 Selon

(14)

une tradition attestee a la fois en pa1i et en chinois (T. IV 212 xii p. 672 c 18-23) deux yakkha, Satagira et Hemavata (en chinois, seulement le yaksa He tuo

luo 詞 陀 羅), voyageant dans les airs, ne purent survoler un endroit oh se tenait le Buddha. Ils atterrirent et rendirent hommage au Buddha. 2 Dans

(15)

une traduction archauque de Zhi qian 支 謙 (T. I 76 p. 884 a 16-18), on lit le passage suivant: "Gautama se mit en marche (...), les rois-dragons et les oiseaux volants n'oserent pas le survoler, les titres des trois-mondes ne voyaient pas ce qui est son sommet du crane." Cette derniere expression: wu jian ding zhe 無 見 頂 者 nous confirme qu'il y a une relation entre

l'impossibilite de survoler et de voir le sommet du crane du Buddha. A la suite de ce passage et sans doute dens le me me ordre d'idee, it est aussi dit que le Buddha ne peut incliner son corps.

818 b 15, T. 11 125 xliv 786 b 13, T 1 26 xxix 611 a 29, 64 862 c 15. Les textes pali corr. (Ang. IV, 168-170 et 203-206) ne mentionnent pas l'eclatement de la tete dans leur recit.-Sequestration (de Candima par Rahu): Sam. I, 50 et 51 corr. a T. II 99 xxii 155 a 28, 100 ix 436 a 27.-Mensonge: Jataka IV, 320.-Anthropophagie: Jataka V, 33 et 493. Dans ce dernier texte, le chatiment de l'eclatement de la tete en sept morceaux est accompagne d'un autre chatiment classique: le sol qui s'ouvre pour engloutir le coupable.-Refus de don: Suttanipata v. 983.-Obstacle au don: Milindapanha 157. Dans ce passage, sept parties est une variante de cent parties (Sattadha: satadha). La version adoptee par Trenckner: "cent et mille parties" apparait comme la plus plausible.

{13) L'art greco-bouddhique du Gandhara, I, Paris 1905, p. 460.

(14) Paramatthajotika (Sn. Ak.) 1, 221-222; Paramatthadipanl (ITd. Ak.) 64. <15) Ce passage n'apparait ni dans le texte pali corr. (Majjh. II, 133-146), ni

dans la version de ce sutra comprise dans le Madhyamagama (T. 126 xli 685a-690a).

(6)

(30) Note sur l'origine de 1'Anavalokitamurdhata (H. Durt)

Si la conversion du yakkha Alavaka (en sanskrit, Atavika), auquel Pat-(16) terrissage des deux yakkha sert de prelude, est plusieurs fois representee, it semble que le theme particulier de l'arret en plein ciel des etres volants, n'ait pas inspire les artistes bouddhiques.

III. LE MESURAGE DU BUDDHA-Une autre anecdote nous ren-seigne sur l'inconvenance a essayer d'atteindre la tete du Buddha. Il s'agit une fois de plus d'un brahmane arrogant qui, cette fois, veut prendre la

mesure du Buddha. Xuan zhuang 玄 婁 (T. LI 2087 ix p. 920 a 7-14) rapporte:

(17)

"Alors, avec un baton li

aut de six pieds, it voulut mesurer le corps du Buddha, qui s'eleva constamment au dessus de l'extremite du baton et depassa six pieds. I1 continua a grandir encore de sorte que le brahmane ne put connaitre a fond la vraie taille."

Cet episode, illustre (18) par plusieurs sculptures, est apparemment absent de la tradition canonique.

IV. LA COUPE DES CHEVEUX La taille du chignon (cada-chedana)

(19)d u Bodhisattva apres le Grand Depart est un episode atteste dans les textes

(20)

et dans l'iconographie. Selon la tradition, Indra aurait pris soin que la coiffure ne touche pas le sol mais soit emportee au ciel des Dieux Trente-trois ou elle a fait I'objet d'un culte. D'autres recits de coupe et d'offrande de cheveux, avec organisation de fetes et consecration de stupa, jalonnent encore les ecritures.

Un rapprochement de ce theme, impliquant le respect pour la tete du (16) Foucher, A. G. B. G. I. p. 507-512.

(17) Seize pieds, selon Th. Watters, On Yuan Chwang's Travels in India, reed. Delhi 1961, p. 146 et Foucher, A. G. B. G. I, p. 253.

(18) Foucher, A. G. B. G. I, p. 521-523.

(19) Lalitavistara, p. 225 corr. a T. III 187 vi 576 c 1-7; Buddhacarita, ed. E. H. Johnston, Calcutta 1935, v. 56-58, corr. a T. IV 192 ii 12 a 18-21; Jataka I, 65; etc. Voir a ce sujet, P. Demieville, Hobogirin II, Tokyo 1930, s. v. Buppatsu 佛 髪, p. 169-170.

(20) Foucher, A. G. B. G. I, p. 363-366 a retrouve cette representation aussi bien a Barhut et a Sanci qu'a Benares, Borobudur et en Asie Centrale, mail pas au Gandhara, ou n'apparait que le culte du chignon tranche, cf. H. Ingholt, Gandharan Art, in Pakistan, New York 1957, p. 61-62.

(7)

Note sur l'origine de 1'A naval okitamurdhata (H. Durt) (31) Bodhisattva avec l'invisible sommet du crane s'impose une nouvelle fois. En effet, le Fo ben-xing ji jing (T. 111 190 xviii p. 737 c 17), qui ne concorde ici que partiellement avec le Mahavastu (II, p. 166) use du terme me me de wu jian ding xiang pour designer le sommet du crane du Bodhisattva dont, apres le chignon, le reste des cheveux est tranche. Cette conjonction n'est pas unique: "obtenir la caracteristique de l'invisible sommet du crane, meriter le stopa en Phonneur du chignon. (zhou luo 周 羅 罐, cuda) du Bodhisattva sont deux faveurs associees dans l'Avatamsaka (T. IX 278 xvii p. 508 a 13-14).

Chacune de ces quatre legendes nous mettent en presence d'une puis-sance mysterieuse, reliee au sommet de la tete du Buddha, la partie la

(21)

plus venerable du corps humain. D'abord, les differentes anecdotes ou it est signale que le chatiment de 1'eclatement de la tete menace tous ceux qui voudraient depasser la tete du Buddha, ce qui arriverait si le Buddha les saluait; ensuite, les recits rapportant les diverses impossibilites: survoler le Buddha, mesurer sa taille; enfin, le respect apporte aux cheveux detaches de son crane, tout cela fait supposer que la propriete d'invisibilite attachee au sommet du crane du Buddha a du avoir une signification precise. En

outre, deux des textes passes en revue, etablissant une relation explicite entre cette propriete et d'une part, 1'impossibilite du survol du crane, d'autre part, la taille des cheveux, confirment le bien-fonde d'un tel rappro-chement.

Il semblerait que la quintessence de la majeste du Buddha se soit cristallisee en la partie la plus haute de son corps et qu'en consequence un tabou se soit forme. Le sommet du crane du Buddha, objet de respect et de crainte, qui, sons peine de mort, ne peut titre domine par personne, ne peut donc titre vu par personne de haut en bas: anavalokitamardhata.

Plusieurs des textes cites, en particulier les biographies autonomes du Buddha (Mahavastu, Fo ben xing ji jing), appartiennent au courant litteraire, en vogue au debut de l'ere chretienne, visant a presenter le Buddha comme

(21) T. XXV 1509 x p. 130 c 27, td. E. Lamotte, Le Traite de la Grande Vertu de Sagesse, I, Louvain 1944, p. 581.

(8)

-444-(32) Note sur l'origine de l'Anavalokitamurdhata (H. Durt)

(22)

un "dieu superieur aux dieux". Its ont frequemment recours a l'inepuisable fonds mythologique indien et parfois a des affabulations apparemment d'origine etrangere pour orner le recit de la vie de Sakyamuni. Its ont ainsi ouvert la voie aux amplifications de la litterature du Grand Vehicule.

C'est d'ailleurs l'insistance mise dans des textes du Grand Vehicule sur (23) (24)

le wu jian ding xiang (qu'ils traitent de voeux ou de merites pour l'obtenir ou qu'ils fassent apparaitre cett caracteristique comme independante et

(25)

superieure aux marques et sous-marques) et la perennite du wu jian ding xiang, en etroite union avec le ding xiang, jusque dans les textes tantri-ques qui nous ont fait chercher l'origine de ce qui semblait a premiere vue

n'etre qu'un cliche mahayanique, symbole de radiance. II semble bien qu'il s'agisse d'un theme de religion primitive dont nous pouvons trouver des traces dans les textes et les images du Bouddhisme ancien.

(22) Voir a ce sujet E. Lamotte, Histoire...p. 713-759. (23) T. IX 278 vi 432c4-5, xvii 508a12-13, etc.

(24) T. XXV 1512 v 831 b 29, ix 863 a 4-5, etc.

(25) T. XXXI 1594 iii 149 c 1, td. E. Lamotte, La Somme du Grand Vehicule II, 2, Louvain 1939, p. 277.

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